La moitié des entrepreneurs belges ne connaissent pas la législation sur la facturation électronique

Anvers, le 16 janvier 2025 – De nombreuses entreprises belges ne sont pas prêtes pour la facturation électronique. Malgré cela, dès le 1er janvier 2026, toutes les entreprises B2B de notre pays devront passer à l’e-facturation, c’est-à-dire qu’elles auront l’obligation d’envoyer, de recevoir et de traiter les factures par voie électronique. Les entreprises n’ont plus que moins d'un an pour se préparer, mais une étude menée par Lucy – une plateforme intelligente d’e-facturation – montre que trop de PME accusent un retard inquiétant.

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Cette nouvelle loi marque un tournant décisif dans la numérisation des entreprises belges. En effet, de nombreuses PME vont devoir adapter leurs processus de facturation. Lucy, une filiale de Yuki et du groupe Visma qui a développé une plateforme intelligente d’e-facturation, a sondé 300 PME belges (comptant de 1 à 150 employés) pour connaître leurs progrès en la matière.

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Le constat est sans appel : avec seulement 42 % des sondés utilisant un logiciel de facturation, la transformation est loin d’être achevée. En parallèle, 27 % des sondés restent dépendants d’Excel, et 25 % de Word. De plus, la nouvelle législation n’est pas encore bien intégrée dans de nombreuses organisations. L’étude révèle d’ailleurs que 46 % des entrepreneurs ne sont même pas au courant de ce changement.

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Peppol, le pilier de la stratégie budgétaire

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Il ne faut pas compter sur un report de l’échéance du 1er janvier 2026 car le gouvernement belge voit l’e-facturation comme un pilier de son budget. Il espère ainsi réduire de 3,5 milliards d’euros l’énorme manque à gagner pour la TVA. En outre, cette loi s’inscrit dans un projet global de la Commission européenne, qui vise à faire de l’e-facturation la norme dans l’ensemble de l’UE à partir de 2030.

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Il est important d’utiliser le bon logiciel, car l’e-facturation doit se faire via un réseau ouvert et standardisé. La Belgique a opté pour Peppol – « Pan-European Public Procurement Online ». À ce sujet aussi, les connaissances des entrepreneurs belges sont limitées. Ainsi, 51 % d’entre eux n’ont jamais entendu parler de Peppol, et 20 % connaissent le terme, mais ne savent pas ce que fait Peppol. Plus de sept PME sur dix n’ont toujours pas prévu d’acheter un logiciel compatible avec Peppol.

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Les entrepreneurs ne voient pas l’urgence

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Le fait que seules 185.000 des 1,2 million d’entreprises belges utilisent actuellement Peppol montre qu’il y a encore du pain sur la planche. Pourtant, 47 % des PME ne sont pas pressées de se préparer à la nouvelle législation. Les entrepreneurs invoquent plusieurs raisons pour expliquer leur réticence actuelle. Par exemple, 32 % craignent d’être complètement dépendants d’un système, et 40 % disent ne pas savoir comment mettre en œuvre Peppol. Enfin, 38 % pensent que le passage à l’e-facturation va se révéler très coûteux.

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Cependant, tous ces soucis disparaissent avec le bon logiciel. C’est d’autant plus vrai avec une plateforme performante et intelligente comme Lucy. Grâce à celle-ci, les entreprises disposent d’une solution qui leur permet d’accéder facilement à Peppol.

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Philippe Kimpe, le fondateur de Lucy, explique : « Alors que l’échéance de 2026 approche, il est inquiétant de constater que presque neuf PME belges sur dix n’ont pas encore accès au réseau Peppol. L’e-facturation va bientôt être aussi naturelle que l’envoi d’un e-mail. Il est inutile de redouter ce changement ou de rester dans l’expectative. Lucy fonctionne sans problème avec les systèmes comptables déjà en place, rendant la transition vers la facturation électronique simple et abordable. »

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Cliquez ici pour consulter l’étude complète de Lucy. L’étude sera répétée régulièrement en 2025 afin de mesurer les progrès réalisés par nos PME belges.

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